Karate

Le karaté-do (voie de la main libre) est né dans l'archipel des RYU-KYU, sur l'île d'Okinawa.
Cet archipel, situé entre la Chine et le Japon, était une plaque tournante commerciale entre ces deux pays. Très convoité, il a été envahi de nombreuses fois par ces deux nations, ce qui développa chez les habitants (pêcheurs et agriculteurs) un esprit de résistance et de combativité.
Au 17ème siècle, l'île d'Okinawa fut une nouvelle fois envahie par les Japonais, qui lassés de la résistance de ces habitants, y interdirent les armes.
Les habitants développèrent alors des techniques de combat à mains nues (Okinawa-té), ainsi que des techniques de combat avec du matériel agraire et de pêche (Kobudo), comme la bâton ou le fléau (nunchaku). Ces deux techniques se développèrent conjointement.
Depuis, Okinawa resta sous dominance japonaise et ce n'est qu'en 1920 que l'Okinawa-té (la main d'Okinawa), devenu karaté-do, fut introduit au Japon par FUNAKOSHI GICHIN qui le codifia et le promut en y vouant toute sa vie.

Codificateur du karaté-do actuel, né en 1869 à Okinawa, il fait la première démonstration de sa technique à Kyoto au JAPON en 1916 et une deuxième à Tokyo en 1922, devant les universitaires et les plus grands experts d'arts martiaux du moment. Il obtient un tel succès que le gouvernement japonais lui demande de rester à Tokyo pour enseigner son art, ce qu'il fait en ouvrant alors un dojo. Son fils Yoshitaka FUNAKOSHI a fait évoluer le karaté de manière moderne et spectaculaire en y ajoutant des techniques de pied.
Le karaté a fait son apparition en FRANCE en 1950 et depuis lors n'a cessé son ascension.

C'est au VIème siècle avant J-C qu'un moine Indient "BODHIDARMA" met au point une série d'exercices physiques destinés à fortifier le corps. Ce moine est à l'origine de tous les arts martiaux. Il enseignait dans un monastère nommé SHAO-LIN-SU, situé dans le Henan, au nord de la CHINE. Ses techniques ont été diffusées dans tout l'orient.
C'est en effet lui qui aurait transmis aux moines du temple des techniques de méditation, des exercices physiques (principalement respiratoires) ainsi que des systèmes de combat (72 au total).
De là serait né le légendaire kungfu de Shaolin (Shaolin Quan), de nouveaux styles se développant autour de la base offerte par Bodhidarma.